QUE C’EST BEAU UN HOMME QUI DORT
Comme l’automne à Marienbad
Comme le vent qui se balade
Sur la Neva à Leningrad…
Comme un poème de Rimbaud
Comme une larme sur la peau
Avant le tout premier sanglot…
Comme le soleil rouge et or
Qui se reflète au fil de l’eau
Que c’est beau un homme qui dort
Que c’est beau un homme au repos
Quand il déchaîne l’océan
La guerre, la haine et le sang
La mort de bien des innocents…
Quand il demande le pardon
Après les heurts, les trahisons
La solitude et l’abandon…
Quand épuisé par les efforts
Il devient doux comme un agneau
Que c’est beau un homme qui dort
Que c’est beau un homme au repos
Pour sa fierté, son arrogance
Pour sa fougue et son insolence
Ses mensonges et son impatience…
Pour sa gloire et pour ses conquêtes
Pour l’histoire de sa planète
Pour son profil et sa silhouette…
Pour l’éveil brûlant de son corps
Pour l’étirement de son dos
Que c’est beau un homme qui dort
Que c’est beau un homme au repos
Comme l’automne à Marienbad
Comme le vent qui se balade
Sur la Neva à Leningrad…
Comme la femme près de lui
Assise sur le bord du lit
Qui le regarde et qui sourit…
Comme un joyau, comme un trésor
Comme l’amour, comme un héros
Que c’est beau un homme qui dort
Que c’est beau un homme au repos…
Comme l’automne à Marienbad
Comme le vent qui se balade
Sur la Neva à Leningrad…
Comme la femme près de lui
Assise sur le bord du lit
Qui le regarde et qui sourit…
Comme un joyau, comme un trésor
Comme l’amour, comme un héros
Que c’est beau un homme qui dort
Que c’est beau un homme au repos
Comme un joyau, comme un trésor
Comme l’amour, comme un héros
Que c’est beau un homme qui dort
Que c’est beau un homme au repos…
Paroles : Brindille – Musique : Georges Nawrocki