J’AIME L’ODEUR DU TABAC FROID
L’aube se lève, je me relève en sommeillant
En titubant, plus de disquaire, whisky, lumière
Tout est fini comme la nuit
Le cabaret vient de fermer
Faut laisser faire les ménagères
J’aime l’odeur du tabac froid
Le jaune qu’il laisse au bout des doigts
Les vapeurs sales de l’aurore
Quand la tendresse s’évapore
J’aime les rêves, le désarroi
Que laisse l’odeur du tabac froid
Amour en fuite, retour de cuite, les joues creusées
Les traits tirés, les yeux bouffis par l’insomnie
Me mettre au vert à quoi ça sert
Ma belle gueule est toute seule
Ma dulcinée s’est cavalée
J’aime l’odeur du tabac froid
Le jaune qu’il laisse au bout des doigts
Les vapeurs sales de l’aurore
Quand la tendresse s’évapore
J’aime les rêves, le désarroi
Que laisse l’odeur du tabac froid
Les matins gris, les jours d’ennui, les nuits d’orgie
Les soûleries, c’est pas joli, c’est pas une vie
Mais quand on est abandonné
Seul, sans amour, voyou le jour
On finit par aimer le cafard
J’aime l’odeur du tabac froid
Le jaune qu’il laisse au bout des doigts
Les vapeurs sales de l’aurore
Quand la tendresse s’évapore
J’aime les rêves, le désarroi
Que laisse l’odeur du tabac froid…
Paroles : Brindille – Musique : Georges Nawrocki