TOUT EN NOIR

TOUT EN NOIR



Lorsqu’enfin arrive le soir
Et les couleurs du désespoir
Et que retombe à nouveau
Derrière moi le lourd rideau
Je me prépare pour la nuit
Pour débaucher mes insomnies
« Miroir, dis-moi gentil miroir,
Comment je m’habille ce soir ? »

Tout en noir
Des pieds à la tête, lugubre squelette
Tout en noir… Tout en noir
Couleur solitude, comme d’habitude
Tout en noir… Tout en noir
Deux ou trois paillettes, une cigarette
Tout en noir… Tout en noir
Va faire la fête, cuver ta défaite
Tout en noir


Ma vie n’est qu’un sombre comptoir
Où va boire le désespoir
Où rampe la froideur amère
De l’angoisse et de la misère
Et pour oublier qu’on m’oublie
Je m’enfuis au cœur de la nuit
Ferme la porte du manoir
Pendant que chante un corbeau noir

Tout en noir
Des pieds à la tête, lugubre squelette
Tout en noir… Tout en noir
Couleur solitude, comme d’habitude
Tout en noir… Tout en noir
Deux ou trois paillettes, une cigarette
Tout en noir… Tout en noir
Va faire la fête, cuver ta défaite
Tout en noir


Un crucifix entre les mains
Un chapelet entre les dents
Je m’endors au petit matin
Dans mon cercueil de satin blanc
Alléluia pour la Madone
La nuit c’est une grande église
Et tous les matins on pardonne
Mes conneries des heures grises

Tout en noir
Des pieds à la tête, lugubre squelette
Tout en noir… Tout en noir
Couleur solitude, comme d’habitude
Tout en noir… Tout en noir
Deux ou trois paillettes, une cigarette
Tout en noir… Tout en noir
Va faire la fête, cuver ta défaite
Tout en noir


Tout en noir
Des pieds à la tête, lugubre squelette
Tout en noir… Tout en noir
Couleur solitude, comme d’habitude
Tout en noir… Tout en noir
Deux ou trois paillettes, une cigarette
Tout en noir… Tout en noir
Va faire la fête, cuver ta défaite
Tout en noir…


Paroles : Brindille – Musique : Georges Nawrocki