SOUVENIRS DE LA PALETTE
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
Rue du Chevalier-de-la-Barre
Là-haut sur la butte Montmartre
Bien à l’écart du tintamarre
Il était un café-théâtre
Ce lieu s’appelait La Palette
En référence à tous les peintres
À la bohème et aux guinguettes
La belle époque de l’absinthe
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
C’est là que tout a commencé
Au cœur des années quatre-vingt
Premières chansons, premiers succès
Brindille a remplacé Sylvain
Avec aplomb et sans micro
Je chantais sur une bande-orchestre
Comme une vedette, comme un pro
Et ma foi, ça l’faisait du reste
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
Payé avec un lance-pierre
Mais beaucoup d’applaudissements
Parfois serveur, parfois vestiaire
La vie d’artiste finalement
Le ventre vide, la tête pleine
D’espoirs et de rêves de gloire
Devant trente personnes à peine
Je vous jure qu’il fallait y croire
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
Jacob, Cécile, Arnaud, Anefrance
Et puis surtout Alexandra
La folle équipe en partance
Pour la galère, c’était extra
Lorsque la page fut tournée
Nous laissant seuls à nos destins
Au gré du vent et des années
Chacun a suivi son chemin
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
Il m’arrive parfois aujourd’hui
Quand le cafard cogne dans ma tête
De ressortir du fond de la nuit
Les souvenirs de La Palette
Rue du Chevalier-de-la-Barre
Là-haut sur la butte Montmartre
Bien à l’écart du tintamarre
Il était un café-théâtre
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam
Taram tam tam, taram tam tam…
Paroles et musique : Brindille