PLUS CRUEL QUE LA MORT

PLUS CRUEL QUE LA MORT



Plus cruel que la mort
C’est l’horrible décor
De la ville qui dort
De la ville qui dort

Plus cruel que la mort
C’est l’écume des ports
Qui engloutit mon corps
Qui engloutit mon corps

Plus cruel que la mort
C’est le vent froid du nord
Qui gémit au-dehors
Qui gémit au-dehors

Plus cruel que la mort
C’est le long corridor
Des regrets, des remords
Des regrets, des remords

C’est l’odeur de l’encens
Qui hante les couvents
Le calme religieux
Des serviteurs de Dieu

C’est l’eau des bénitiers
L’or fin des sabliers
Les saisons, la poussière
Les murs couverts de lierre

Plus cruel que la mort
C’est l’aube qui endort
Les marins ivres-morts
Les marins ivres-morts

C’est le pas, la cadence
De la désespérance
Ce cri de désarroi
Qui écorche ma voix

C’est le chant funéraire
De ma vie solitaire
Le désenchantement
Que m’apporte le temps.

Paroles : Brindille – Musique : Georges Nawrocki