MARÉCHAL, LE VOILÀ !
C’est de la faute à la gauche caviar
Et puis à la droite camembert
S’il est là le vilain cafard
Avec tous ses vilains cerbères
Avec son credo, sa devise
Patrie, famille et puis travail
Et toute l’Histoire qu’il révise
Jusqu’au moindre point de détail
Hé Maréchal le voilà
Le voilà le sale bonhomme
Quand la patrie est à plat
Il revient comme un fantôme
Il n’aime pas les mauvais foncés
Il préfère les bons aryens
Les chemises brunes du passé
Comme son voisin italien
Il n’aime pas les frères de lumière
Il n’aime pas les fils de Sodome
Ni tout ce qui franchit ses frontières
Tout ce qui n’est pas dans son pogrome
Hé Maréchal le voilà
Le voilà le sale bonhomme
Quand la patrie est à plat
Il revient comme un fantôme
Comme Adolf et comme Benito
Comme les barbus enturbannés
Comme la faucille et le marteau
Comme le fond de ses cabinets
C’est sûr qu’il ne sent pas la rose
Et qu’on aimerait bien le voir
Sous le couperet qu’il propose
D’installer s’il prend le pouvoir
Hé Maréchal le voilà
Le voilà le sale bonhomme
Quand la patrie est à plat
Il revient comme un fantôme…
Paroles : Brindille – Musique : Georges Nawrocki