CHANSON D’AUTOMNE

CHANSON D’AUTOMNE



C’était l’automne, l’adolescence ennuyeuse
La saison morne des confidences amoureuses
C’était l’automne, je me souviens belle dame
Mon cœur frissonne et je retiens une larme

Je pense encore à nos amours incestueuses
À nos remords, nos mauvais jours, nos nuits creuses
Je pense encore aux confusions, au scandale
De nos deux corps, de notre union immorale

Je t’ai aimée dans le brouillard de l’automne
Et désarmé ton beau regard de madone
Je t’ai aimée tendre et timide comme un père
J’ai enflammé ton corps frigide et austère (bis)

Je pense encore à nos amours audacieuses
À nos remords, nos mauvais jours, nos nuits creuses
Je pense encore à ma première expérience
À nos deux corps, notre légère inconscience

On a parlé de corruption outrageuse
Et dévoilé nos relations mystérieuses
On a parlé et puis détruit notre histoire
Je suis allé vers d’autres nuits dérisoires

Je pense encore à nos amours malheureuses
À nos remords, nos mauvais jours, nos nuits creuses
Je pense encore à la saison incertaine
Aux doux accords de la chanson de Verlaine (bis)

Je reviendrai faire une pause silencieuse
Sur nos secrets, sur nos névroses dangereuses
Je reviendrai pour mélanger nos détresses
À tout jamais, pour prolonger ma jeunesse.

Paroles : Brindille – Musique : Georges Nawrocki